Oui, il existe une classification officielle propre à la Perle de Tahiti conformément à la réglementation en vigueur en Polynésie Française. L’ensemble des boutiques SIBANI Joaillier délivre pour chaque achat d’un “bijou perle(s)” ou d’une perle nue, un certificat provenant du B.E.E.P. Ce laboratoire privé vous garantit l’origine et l’authenticité des perles et des bijoux en fonction des critères de classification conformes à la délibération gouvernementale (N° 2001-88 APF).
Le Bureau d’Expertise et d’Evaluation de la Perle (B.E.E.P.) est un laboratoire privé qui garantit le strict contrôle de chaque perle vendue dans les bijouteries accréditées. Le B.E.E.P. délivre un certificat d’origine et d’authenticité reconnu mondialement aux professionnels de la perliculture et aux clients désirant acquérir une perle ou un bijou en perle de Tahiti.
Il s’agit de garantir l’origine de la perle en fonction des critères de classification conformes à la délibération gouvernementale (N° 2001-88 APF) et de déterminer la valeur commerciale des perles et bijoux aux différents niveaux et stades de leur commercialisation.
ATTENTION : Certaines perles dites de Tahiti en provenance d’Asie subissent un traitement afin de faire disparaitre certaines imperfections de surface et modifier leurs couleurs. Ces perles ne peuvent pas être considérées comme de véritables perles de Tahiti.
La perle est constituée de cristaux d’Aragonite liés par une substance organique, la Conchioline qui renferme de l’eau. Il lui est donc nécessaire de s’hydrater pour qu’elle ne craquelle pas. Au contact de l’acidité de la peau ou de détergents, la perle peut se ternir. C’est pour ces raisons qu’elle peut être considérée comme un organisme vivant, et qu’il faut en prendre grand soin.
Les Perles de Tahiti vendues au sein des boutiques SIBANI Joaillier et des bijoutiers accrédités par le B.E.E.P. ont été soumises aux rayons X afin de déterminer l’épaisseur de la couche nacrière. La législation applicable en Polynésie Française impose une couche de nacre de 0.8 mm d’épaisseur depuis 2002. Soit des milliers de couches successives, dans le but de recouvrir parfaitement le nucléus.
Il est à noter que cette réglementation n’est pas obligatoire pour les perles vendues sur le marché local. Généralement, aucune garantie n’est donnée dans les boutiques non accréditées.
Cependant, depuis 2017, les producteurs de produits perliers ont
l’obligation de présenter leurs productions à la cellule contrôle qualité (CCQP) de la DRM pour enregistrement (contrôle après production).
La différence de prix entre chaque variété de perle s’explique généralement par deux critères principaux:
– le nombre de nucléus ou de morceaux de manteau (greffon) implantés dans la nacre
– le temps moyen de culture
Ainsi, les perles Akoya d’origine japonaise et chinoise sont souvent moins chères que les Perles de Tahiti, car le nombre de nucléus au sein d’un coquillage peut s’élever à cinq pour un temps d’incubation deux à trois fois inférieur.
Pour conserver sa beauté une fois retirée de son écrin perlier, la perle de culture de Tahiti réclame une attention particulière. Elle se réhydrate au contact de la peau, la porter souvent est donc essentiel. Au contraire, toute agression acide peut lui être fatale, vinaigre, chlore, parfum ou laque… Il conviendra également de l’essuyer régulièrement avec un chiffon doux.
Oui, la “Pinctada Margaritifera” produit des perles appelées “Keishi”, son corps étranger peut être composé d’une pierre ou d’un morceau de corail ou, tout simplement d’un greffon qui serait resté dans l’huître lors de la greffe alors que le nucléus a été éjecté. Des “Poe Pipi” sont également produits par la nacre “Pictada Maculata”, ils sont très petits et généralement de couleur jaune d’or.
Oui, la « Pinctada Margaritifera » est cultivée dans d’autres zones du Pacifique sud, tel que les Fidji, le Vanuatu, et les îles Cook. Seule cette dernière a une production perlière par greffe, mais sa production reste marginale par rapport à la production polynésienne.
Non, des recherches sont en cours afin d’améliorer la qualité des futures productions.
La Polynésie Française est de loin le premier producteur de Perles Noires “South Sea” (c’est-à-dire issue de la culture de Pinctada Margaritifera) avec plus de 90% de la production mondiale. Rapportée à l’ensemble de la production perlière toutes variétés confondues, cela représente 25% du marché mondial de la perle.
La perliculture est une filière emblématique en Polynésie française. Avec 60 % des recettes d’exportation, il s’agit de la deuxième ressource propre du Pays après le tourisme.
Le palmarès des principaux pays acheteurs est le suivant : le Japon, Hong Kong et les Etats-Unis.
La perle d’Allah, trouvée en 1934, reste la plus grande perle du monde. Elle pesait 7 kilos et mesurait 22,5 cm sur 12,5cm.
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Ia orana e Maeva, Je suis heureux de vous inviter dans le monde magique qui est le mien depuis plus de 50 ans et nous, mon équipe et moi, sommes heureux de partager avec vous notre amour pour la Perle de Tahiti, la reine des perles.
Didier SIBANI | Fondateur et président | Sibani Pearls Group