À propos

50 ans de dévouement à la perle de Tahiti

DIDIER SIBANI

Tout a commencé il y a environ 50 ans. L’aéroport de Tahiti Faa’a avait à peine 9 ans. En 1967, Jean-Marie Domard venait de rentrer en France, sa mission en Polynésie largement remplie. Les perles de culture de Tahiti commencent à fasciner les entrepreneurs les plus audacieux, à commencer par Koko Chaze, opportuniste au sens positif du terme.

Il a croisé des chemins avec Domard et, comme lui, il croit que les perles de culture ont leur place en Polynésie. Didier Sibani était arrivé à Tahiti quelques mois plus tôt. À l’époque, il travaillait avec M. Dragacchi, un bijoutier de Papeete. Alors qu’il pêchait des requins tigres dans les îles Marquises pour monter les dents sur des bijoux – très prisés par les militaires – il a rencontré Koko Chaze à Manihi. Grâce à lui, il a appris les bases de la gestion d’une ferme perlière. Les négociations avec les Japonais pour l’envoi de greffons ont été assez difficiles, mais les quelques milliers d’huîtres perlières ont été greffées avec succès et les résultats ont été aussi bons que prévu. Koko Chaze et Didier Sibani ont récolté leurs premières perles en 1972. Didier a ensuite rejoint les frères Rosenthal, avec l’aide de Koko, qu’il avait aidé à s’établir.

LA PREMIERE BIJOUTERIE

Il a rapidement lancé sa première ferme et produit des perles SIBANI, la Reine Pomare. De très belles perles, en effet. Une beauté reconnue par les Japonais eux-mêmes. Il ne restait plus qu’à bâtir leur réputation. C’est devenu assez évident : malgré la beauté de la perle de culture de Tahiti, elle n’avait pas de marché. Il faut donc en créer un. Quoi de mieux que de créer des lignes de bijoux dédiées à cette nouvelle splendeur récoltée dans les lagunes polynésiennes? Malgré son amour de la mer et sa fascination pour la culture de la pinctada margaritifera, la passion de M. Sibani pour la fabrication de bijoux ne connaissait pas de limites pour que le monde de la joaillerie s’intéresse à la perle de Tahiti et l’achète.

Depuis 1972, il crée des bijoux spécialement conçus pour ces perles au diamètre inhabituel (8 à 10 mm, contre 6 mm pour les perles Akoya du Japon), aux couleurs originales, ainsi qu’un lustre et une orientation incomparables.

PRÉSENTER LA PERLE TAHITIENNE AU MONDE

Avec ses amis Jean-Claude Brouillet et Salvatore Assaël, il décide alors de faire connaître la perle de Tahiti à travers le monde. Pour Didier Sibani, il ne fait aucun doute que la perle de culture de Tahiti est la plus belle de toutes les perles. Il se donne pour mission de la valoriser par la joaillerie et crée à cet effet sa propre société «Sibani Perles Joaillerie». Il parcourt le monde et assiste à des salons pour promouvoir la perle de Tahiti, reine des mers du Sud, au sein de l’industrie. Le travail inlassable de promotion de Didier Sibani, Jean-Claude Brouillet et Salvador Assaël a été essentiel à la reconnaissance de la perle de Tahiti.

Quelques années plus tard, c’est bien Didier Sibani qui reprend la société de Jean Clause Brouillet « Tahitian South Sea Pearl Co ».

Dans les premières années, le monde du luxe et de la haute joaillerie a réservé un accueil plutôt tiède qui a vite fait place à un véritable engouement. Des salons se succèdent: Bâle, Hong Kong, Tokyo, Las Vegas … Pour Didier, « La perle de Tahiti doit conquérir le monde ». Les boutiques Sibani se multipliaient, utilisant partout le même leitmotiv: « Chaque femme dans le monde devrait porter une perle de Tahiti ».

UN OBJECTIF UNIQUE, L'EXCELLENCE

Les années 1980 et 1990 ont connu un développement exceptionnel pour la perle de culture de Tahiti. Soudain, en 1985, les parcs à huîtres sont tombés malades à cause de plusieurs facteurs, conduisant à la raréfaction des perles de culture tahitiennes. Leur prix a grimpé en flèche, atteignant 9 000 francs le gramme (l’équivalent actuel de USD75). Tout le monde voulait mettre la main sur « une perle noire ».

En tant que président de la section des conseillers du commerce extérieur français en Polynésie et vice-président de la zone Asie-Pacifique pendant douze ans, Didier Sibani a présenté la perle de Tahiti dans les ambassades et les représentations françaises à travers le monde. Au-delà de ses engagements internationaux, il a apporté un soin particulier à ses bijoux, en garantissant à tout moment sa finesse et sa perfection. La qualité de cet engagement lui a valu le prestigieux prix Fondexpa en 1995 – Grand Prix à l’exportation – dans la catégorie des arts et métiers, décerné par M. Alain Madelin, ministre français du Commerce et de l’Artisanat. Un seul parmi les nombreuses distinctions gagnées par Didier Sibani.

UNE ORGANISATION NÉCESSAIRE

Dans les années 1990, la marque SIBANI était présente dans le monde entier dans pas moins de 60 magasins et 300 employés. Il est devenu le premier groupe de luxe de Polynésie. Il était représenté à Paris à l’Hôtel de Crillon sous la marque « Nilo Perle ». À cette époque, la perle de culture de Tahiti avait à peine 20 ans. Il était essentiel de maîtriser sa commercialisation, de mieux définir sa qualité et de promouvoir son excellence dans le monde. En 1994, Didier Sibani soumet un rapport à M. Edouard Fritch, alors ministre de la Mer (et actuel président de la Polynésie française), « Propositions pour organiser le commerce et la commercialisation de la perle de Tahiti ». La même année, M. Sibani créé le BEEP, « Bureau d’Expertise et d’Évaluation de la Perle », inauguré par M. Edouard Fritch et M. Georges Puchon, alors respectivement ministre de la Mer et ministre de l’Économie. Ce laboratoire professionnel a été conçu pour vérifier la qualité des perles de Tahiti et rationaliser leur développement local et international. Avec la création en 1993 d’un Groupement d’Intérêt Économique dénommé GIE Tahiti Perles, la perle de Tahiti est devenue mieux contrôlée, mieux promue et mieux connue.

En reconnaissance de ses 30 ans de dévouement à la perle de culture de Tahiti et de la promotion inlassable de ce joyau d’exception, Didier Sibani a été fait Chevalier de la Légion d’Honneur par le président Jacques Chirac en 2001.

ILS ONT FAIT L'HISTOIRE

Aujourd’hui, Didier est toujours impliqué dans les perles et les bijoux. Après avoir consacré 50 ans à la perle de Tahiti, comment pourrait-il rester à l’écart de sa passion? Ayant atteint son objectif, il a vendu la plupart de ses entreprises «vitrines» afin de profiter d’une vie plus détendue. Cependant, il continue d’avoir une forte contribution à la création de nouvelles lignes de bijoux. Il est également heureux de faire des présentations sur les perles et la joaillerie lors de salons et d’hôtels en Polynésie afin de, comme il le dit, «parler de son bébé», alliant ainsi passion et plaisir.

S’il est important de souligner le magnifique travail des producteurs de perles, il est tout aussi essentiel de rappeler que la perle de culture de Tahiti a dû et doit encore une grande partie de son succès aux quelques bijoutiers pionniers polynésiens et internationaux qui ont réussi à l’élever au même statut que les plus belles gemmes du monde.

HISTORIQUE

  • Perles de Tahiti

    Didier Sibani a appris l'opération de greffage des perles que l'on appellera 20 ans plus tard "Perle de Tahiti". Il fait partie de ces pionniers que l'on compte sur les doigts et qui croyaient à la Perle de Tahiti.

  • Les Ateliers de l’Or

    Afin de donner toute sa valeur à la Perle de Tahiti, Didier Sibani ouvre "Les Ateliers de l’Or" à Papeete. Il sublime cette perle par le bijou pour enfin lui permettre de révéler toute sa beauté.

  • Or et Perles Creation Center

    «Or et Perles Création Center» ouvre ses portes dans le centre commercial Vaima du centre-ville de Papeete et deviendra quelques années plus tard SIBANI Perles.

  • Monde de perles

    Création de la boutique "SIBANI Perles Joaillier" présentant les plus belles créations de bijoux et "World of Pearls" qui propose un vaste choix de perles nues dans un lieu original reconstituant le fond d'un lagon.

  • Bijoux natifs de Tahiti

    Création d'une nouvelle marque «Tahitian Native Jewelry» proposant des bijoux d'inspiration locale reflétant la culture polynésienne et un coin de présentation haut de gamme sur le bateau à voile «Wind Song»

  • Bureau d'expertise et d'évaluation sur la perle

    Bureau d'Expertise et d'Evaluation sur la Perle inauguré à Tahiti, par le Ministre de la Mer en juin 1994 lors des premières journées internationales de la Perle de Tahiti. Ce laboratoire professionnel atteste de la qualité et de l'authenticité des perles commercialisées à Tahiti ou destinées à l'exportation.

  • Salons internationaux

    Participation aux salons internationaux de Bale, Tokyo, Las Vegas, Hawaii et Hong Kong. La même année, «SIBANI Perles Joaillier» ouvre sa première boutique à Bora Bora.

  • Maison SIBANI Perles

    La « Maison SIBANI Perles » connaît une forte expansion avec l'ouverture de trois boutiques dans le centre commercial du Petit Village de Moorea et son implantation dans les Clubs Méditerranée de Polynésie: Moorea, Bora Bora et le voilier Club Med 2 .

Bienvenue dans le monde des perles de Tahiti

Ia orana e Maeva, Je suis heureux de vous inviter dans le monde magique qui est le mien depuis plus de 50 ans et nous, mon équipe et moi, sommes heureux de partager avec vous notre amour pour la Perle de Tahiti, la reine des perles.